Carl Jacobsen’s Correspondence Archive
1887-01-15
Sender
Carl Jacobsen
Recipient
Paul Dubois
Document content
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Transcription
Ny Carlsberg
15 – 1 - 87
Monsieur Paul Dubois,
L’un de nos journaux ici nous a porté il y a environ deux mois la triste nouvelle que vous étiez gravement malade, et beaucoup de personnes se sont adressées à moi pour avoir de vos nouvelles.
Si je ne me sais pas permis de m’adresser à vous plutôt c’est parce que j’ai craint de déranger votre reconvalesence.
J’espère que ces lignes vous trouveront maintenant en parfait restitution et je vous prie d’être assuré que cette expérience aussi au Danemark est partagé par toute la grande multitude de personnes qui on se rejouissent des oeuvres ne peuvent pas s’empecher de gardér une vive sympathie pour l’artiste.
Ma collection de Tableaux est maintenant ouvert au public ; je serais donc trés hereux de recevoir la petite marine Guernesey.
On me demande souvent, comment va la Madeleine ? J’espère qu’elle ne sera pas abandonnée.
Cet été vous m’aviez promais une copie en plâtre du buste de M. Gounod. Pour ne pas vous déranger permetteriez vous que je m’adresse à M. Thoquet qui voudra bien soigner la moulage ect. ?
Vous vous rappellez peut-être aussi mon indiscrétion de vous demander la permission de faire faire un moule de Montmorency.
Dernièrement j’ai ajouté une nouvelle salle à la Glypthotèque 16 métres x 12m qui ne contient que des oeuvres françaises.
J’ore croire que vous ne trouveriez pas ce local tout à fait indigne à recevoire cette dernière de vos créations.
S’il y avait des difficultés à croinde de la part du duc d’Aumale je pourrais, cette obtenir une recommendation de notre gouvernement ici. Il m’a déjà assisté plusieurs fois.
Me pardonnerez vous si avant de terminer je vous prie? Sans m’occuper de la politique des républicains et des impérialistes je trouve que l’historie des Napoléon est une vraie tragédie et quand je pense à cette malheureuse impératrice Eugenie, il me semble qu’elle doit trouver un jour son artiste, aussi bien que Agrippine ou Lady Macbeth et toute la série de ces i inforturasés qui semblent elle portées pas Némésis ou par le doigt de dieu pour porter de grande malheurs.
L’impératrice Eugenie gardant encore avec les traces de son ancienne béauté une allure de majésté et de grand style...
déplorant la perte de son bonheur et de ses espérances – une Marines .... sur les suisses de Carthage ! – me parait donner un sujet désirable pour un grand artiste. Si vous n’êtes pas de cet avis – je m’y penserais plys ; mais si vous croyez que j’ai raison je voudrais m’adresser à une sculpteur français et tacher de realiser mon projet.
Mais il faudrait que cet artiste fût non seulment de premier rang mais il devrait avoir de la sympathie pour la personne qu’il devoit représenter.
Naturellement j’aimerai le mieux si vous voudirez faire cette oeuvre vous même.
Une statue assise, en marbre, grandeur naturelle.
Dans ce cas mon espérance la plus profonde serait réalisé, vous savez que depuis longtemps j’espère de pouvoir ajouter encore une grande oeuvre de votre ciseau aux autres. C’est donc seulement si le sujet ne vous interesse pas que je vous prie de me dire si vous voyez que M. Mercié ou M. Bavias aaura de la sympathie pour mon idée – et pour le sort tragique de l’imperatrice.
Ci inclus vous trouverez le moutant du prix couvert pour la marine fr. 1500.
Je prend la liberte de vous adresser la catalogue et un petit Album de la Glyptothèque.
Vous venez qu’à coté des chefs d’ouvres francais nos artistes ont fait des efforts pour ne pas disparaître tout à fait. Veuillez agréer, Monsiuer, løassurance de ma profonde considération et de mon plus sincère devouement et mes voeux les plus ardents pour la restitution complète de votre santé.
C. Jacobsen.