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Carl Jacobsen’s Correspondence Archive

1884-10-25

Sender

Carl Jacobsen

Recipient

Paul Dubois

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Transcription

25 – 10 - 4

Monsieur Paul Dubois, Paris.

Vous avez lu sans doute dans le journeaux que notre ville a subi une épreuve cruelle en voyant son principal ornement notre beau et fier château de « Christiansborg » dévoé completement par les flammes.
Nous avons sauvé la collection de Tableaux mais la sculpture a eu de pertes irréparables. La fameuse frise « Le triomphe d’Alexandre » le chef d’oeuvre de Thorvaldsen a Tellement souffert qu’on ne peut même la restaurer.
Toutes les statues en marbre de notre école danoise – dont il y avait de bien belles ont été calcirées ; il ce nous reste de toute la gloire que quelques plâtres plus ou moins mutilés !

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Comme je demeure hors de la ville je n’ai pu arriver que quand le feu avait déjà embrossé tout le toit. Je me sais de suite dirigé vers la section francaise où se trouvait les plâtres, que, grâce à votre générosité et grâce à votre exemple, nous avons pu reunir et qui était l’endroit favori des amateurs.
Mais le feu avancait déjà au dessus de nous malheureusement la salle était située tout juste auprés l’endroit où le feu a commencé.
J’ai réussi à sauver notre Eve qui est assez intacte, et le chanteur florentin et St. Jean, mais ces deux sont horriblement mutilés.
Je savais bien que le château n’était pas bien sûr, c’est pourquoi j’avais placé une parti des plâtres francais dans la « glypthothèque » chez moi. La se trouve intacts
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votre Narcisse et le buste de M. Paul Bandy aussi que tous vos marbres. La Glypthothèque est maintenant une des plus grands collections de sculpture du Nord de l’Europe – je la fais tout-à-fait publique et elle sera certe hors de la France l’endroit par excellence vocé à la sculpture francaise.
Le but de la présente est donc de vous prisse, Monsieur, de ne pas perdre, aprés ce dernier desastre, l’interêt que vous avez prouvé si généreusement vers notre pays, et quand je prend la liberté de prier votre mouleur de se présenter pour avoir l’autorisation de nous reproduire les trésors perdus, je vous promets que je ferais tout mon possible pour les mettre à l’abri de tout danger, et pour les faire parâitre à leur plus grand avantage.

Je vous prie, Monsieur d’agréer mes salutation les plus respecteuses et de croire ma profonde gratitude.
Votre tout dévoué

C. Jacobsen jun
Ny Carlsberg

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Copenhagen
Paris

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