1887-06-02

Paris le 2 Juin 1887

Cher Monsieur,

Permettez moi de vous exprimer tous mes sentiments de condo-
léance pour le malheur qui vous frappe. Je sais par expérience
que rien ne peut remplacer l'affection des parents qui nous
sont enlevés et c'est du fond du coeur que je m'associe à votre
deuil.
Je vais partir très prochainement pour la Campagne, et tâcher
de me remettre complètement. Voilà toute une année de maladie
qui m'a séparé de mes chères études. J'ai grande hâte de me
retrouver en état de les suivre.
Croyez, cher Monsieur, à l'assurance de mes sentiments les
plus affectueux
P. Dubois