1891-09-21

21-9-91

Madame Chapu
De retour d'un voyage je trouve votre h.re lettre du 28 Août.
Il m'est excessivement pénible de ne pouvoir me prèter au désir que vous exprimez de conserver la statue de la Princesse de Galles jusqu'à l'été prochain.
Vous savez que la sta-

tue ne m'appartient plus que je l'ai devouée avec toute ma galerie de sculpture à la ville de Copenhague.
La statue a été commandée en 1885 et vous ne pouvez le trouver trop impatient que tout le monde est très desiceux de la voir bientôt.
M. Chapu m'a demandé la permission de la garder pour le

Salon de 1891; ce que je lui ai volontiers accordé; mais après avoir laissé attendre mes compatriote aussi longtemps, je regrette que je doive vous demander de la faire envoyer à Copenhague aussitôt que possible quand elle est terminée.
Il y a une raison toute particulière, pour que je décise que la statue ne tarde pas à venir. C'est que le roi et la

reine n'ont exprimé le désir de voir la Glyptothèque avec la "Salle des impératrices" ou doivent figurer la statue à coté celle de M. Gautherin.
Je leur ait dit que la statue allait arriver de jour en jour et je serais très ennuyé de leur dire que la statue n'y a sera pas.
J'espère, Madame, que vous ne m'en voudrez pas de ce que je suis pour dire obligé de m'opposer à votre désir. Veuillez agréer, Madame, l'expression de mes sentiments les plus distingues.
Carl Jacobsen